OM : Les 5 plus grandes victoires en Coupe d'Europe du club
Le stade Vélodrome espère vibrer pour une nouvelle folle nuit européenne, à l’occasion de la réception de Villarreal, jeudi soir (21h) en huitième de finale aller de la Ligue Europa. Dans le paysage footballistique français, l’histoire de Marseille est étroitement liée à celle des coupes d’Europe. Parmi les 15 finales atteintes par des clubs de l'hexagone, une sur trois a été disputée par l’OM. La rédaction de Daily Mercato a choisi cinq matches correspondant à une grande victoire de chaque épopée phocéenne. Embarquez dans l’OM On Tour.
OM - Spartak Moscou (demi-finale de la C1 1991, 5-2 sur l’ensemble des confrontations)
En 1990, l’Olympique de Marseille a eu l’opportunité de décrocher la première finale de C1 de son histoire face au Benfica. Mais le souvenir de cette demi-finale, la première de Marseille dans la reine des compétitions européennes, hante encore ses supporters. Petit rappel des faits. Après s’être imposé à l’aller au Vélodrome (2-1), l’OM s’est fait punir dans les dix dernières minutes du match retour au Portugal. Le fameux but de Vata, entaché d’une main, qui a douché les rêves de finale. "Je vous promets que j’ai compris. Ça ne se reproduira plus jamais", déclara Bernard Tapie à l'issue de ce match.
Un an plus tard, l’OM revient, confirmant être l’un des cadors du continent. Après avoir sorti le grand AC Milan d’Arrigo Sacchi en quart de finale, les hommes de Raymond Goethals se retrouvent à nouveau dans le dernier carré. Cette fois-ci, il faudra se défaire du Spartak Moscou pour décrocher le ticket synonyme de finale de la C1. À l’aller en Russie, la bande du futur Ballon d’Or, Jean-Pierre Papin, s’est imposé 3 buts à 1. Chez lui, le club phocéen valide le bon résultat de l’aller, porté par des réalisations d’Abédi Pelé et Basile Boli (2-1). Après la terrible désillusion de la saison précédente à ce même stade de la compétition, l’OM tient sa revanche. Sauf les Ciel et Blanc déchanteront quelques semaines plus tard à Bari, théâtre de la finale face à l’Etoile Rouge de Belgrade où les larmes de Boli marqueront les esprits.
AC Milan - OM (finale de la C1 1993, 0-1)
Cette fois-ci, le grand Basile sèche ses larmes. Et si elles se remettent à couler, comme chez des milliers de Marseillais en ce 26 mai 1993, c’est l’allégresse qui en sera tenue responsable. Grâce au mythique coup de casque du défenseur français juste avant la pause sur corner, l’Olympique de Marseille s’impose sur la plus petite des marges contre le Milan (0-1), considéré alors comme la meilleure équipe du monde. Avec ce succès, l’OM ajoute son nom au palmarès de la Ligue des Champions et offre, par la même occasion, au football français, son premier titre sur la scène européenne.
Bologne - OM : (demi-finale C3 1999, 1-1 sur l’ensemble des confrontations)
Après une descente aux enfers durant le milieu des années 90 matérialisée par l'affaire VA-OM et la relégation administrative en seconde division, Marseille signe son retour sur la scène européenne après trois ans d’absence. Sous la houlette de Rolland Courbis, les Phocéens ont l’opportunité de vivre une nouvelle finale, mais cette fois-ci, de la Coupe de l’UEFA. Après avoir concédé le nul à domicile à l’aller contre Bologne (0-0), la qualification passe par un résultat en Italie.
L’affaire s’annonce pourtant mal. Menés au bout de 20 minutes de jeu, Marseille se fait bouger durant toute la partie. Mais le penalty obtenu par Florian Maurice en toute fin de rencontre puis transformé par Laurent Blanc offre précieux sésame. La fin de match houleuse durant laquelle une bagarre éclate entre les différents acteurs, et la police est également impliquée, reste encore dans toutes les mémoires. Christophe Dugarry voit rouge et sera suspendu pour la finale… perdue face à une autre formation italienne : Parme (0-3).
OM - Newcastle (demi-finale C3 2004, 2-0 sur l’ensemble des confrontations)
Reversé en Coupe de l’UEFA après avoir terminé à la troisième place de son groupe de Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille compte poursuivre son parcours européen. Dnipro, Liverpool et l’Inter sont, tour à tour, laissés sur le carreau. En demi-finales, le club anglais de Newcastle se présente. Après avoir accroché les Magpies à St James’ Park lors du match aller, les joueurs de José Anigo arrivent à enflammer tôt un Vélodrome des grands soirs.
L’homme de la saison marseillaise, Didier Drogba, répond présent pour signer la rencontre d’une prestation magistrale. Parti en profondeur peu après le quart d’heure de jeu, l’Ivoirien gratifie d’un subtil dribble derrière sa jambe d’appui pour se défaire de son adversaire, avant de glisser le ballon dans le but de Shay Given. Alors que Newcastle n’est toujours qu’à un but de la qualification, l’attaquant, resté une seule saison à Marseille, libère le Vélodrome en reprenant un coup franc de Laurent Batlles, à moins de dix minutes du terme. En finale, l’OM échouera à nouveau, défait par Valence (0-2).
OM - RB Leipzig (quart de finale C3 2018, 5-2 sur l’ensemble des confrontations)
Dans un stade Vélodrome plein à craquer, Marseille se voit obligé de renverser la vapeur s’il souhaite poursuivre son aventure sur la scène européenne. Mais battu en quart de finale aller à Leipzig (0-1), l’OM démarre de la pire des manières ce match retour en concédant l’ouverture du score au bout de 2 minutes de jeu. Le but contre son camp d’Ilsanker, quelques instants plus tard, puis la réalisation de Bouna Sarr dès la 9e minute viennent rapidement faire basculer cette double-confrontation dans la folie.
Les buts de Thauvin, Payet et Sakai permettent aux Marseillais de renverser la situation dans une ambiance de folie. L’OM atteint sa première qualification en demi-finale de la C3 depuis 14 ans. Une étape que les Olympiens, coachés par Rudi Garcia, franchiront avec succès face au RB Salzbourg, avant d’être défaits en finale par l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann (0-3).
📽 OM- LEIPZIG quel match quelle ambiance on demande que de revivre ça💪💙💙💙🤍🤍🤍
— 𝕂𝕒𝕚&𝕂𝕖𝕟𝕫𝕒 (@KaiKenza) October 5, 2023
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Mon action favorite ? Un une-deux entre les bords de la Garonne et les potreros du Río de la Plata. Supporter du TéFéCé et socio d'Argentinos Juniors.
