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3 stades potentiels pour accueillir le Paris FC et la famille Arnault

Des supporters du Paris FC à Charléty
Publié le par Quentin Mallet Icon Sport

C'est l'information chaude du moment dans le paysage footballistique français. Le Paris FC serait proche de passer entre les mains de la famille Arnault (LVMH) et le géant américain RedBull. Des premières questions se posent, notamment sur le stade.

Le Paris Saint-Germain s'apprête-t-il enfin à avoir un concurrent dans sa propre ville ? Depuis le rachat du club par le Qatar en 2011, le PSG roule sur la Ligue 1 sauf exception. Souvent, des critiques sont émises quant à la faible propension d'une si grande capitale à avoir plus de concurrence en son sein. Par exemple, de nombreux clubs de Premier League siègent à Londres (Arsenal, Chelsea, Tottenham, West Ham, Brentford,...).

La question du stade, sujet tabou pour le Paris FC ?

Il existerait désormais une alternative parisienne : le Paris FC. Longtemps dans l'ombre du Paris Saint-Germain, le club francilien pourrait bien être l'une des nouvelles grosses têtes du championnat de France. L'Equipe révélait hier mercredi 9 octobre que la famille Arnault (LVMH), accompagnée de RedBull, était en passe de s'offrir le PFC. Plusieurs interrogations ont logiquement émergé, mais la question du stade est à ce jour la plus importante.

En effet, Pierre Ferracci, le président du Paris FC, ne cache plus, depuis longtemps, son désir de quitter le stade Charléty. Situé dans le XIIIe arrondissement, celui-ci fait régulièrement l'objet de critiques à cause, notamment, de sa configuration omnisports et de sa pelouse. "Charléty ? Ça devient insupportable", disait le dirigeant en mars dernier, au moment où une délocalisation à Troyes était même évoquée. En cas de départ de cette enceinte, laquelle pourrait accueillir le club ? Plusieurs options sont aujourd'hui envisagées.

1- Le stade Jean-Bouin

Quitter le stade Charléty pour occuper Jean-Bouin est l'une des volontés premières de Pierre Ferracci. Le président du Paris FC assurait l'été dernier qu'il ferait tout pour quitter son actuelle enceinte afin de déménager au stade adjacent du Parc des Princes. "On a commencé les discussions avec le Stade Français, qui détient la concession. Et je précise que Jean-Bouin, j'y vais même en Ligue 2", expliquait le dirigeant. 

Evoluer à Jean-Bouin fait naître toutefois de nombreuses problématiques logistiques. Si des discussions positives aboutissent avec le club de rugby, il faudra toutefois opérer de nombreux changements. À commencer par un changement de pelouse pour passer de l'actuel synthétique à une hybride qui permettrait de jongler entre les matchs de rugby et de football.

Autrement, il pourrait y avoir des soucis au niveau du calendrier. Outre le fait qu'il faille tenir compte des agendas du Stade Français et du Paris FC, il ne faudra pas oublier celui du PSG dont le stade lui est presque collé.

2- Le Parc des Princes

Ce n'est plus un secret pour personne : le Paris Saint-Germain veut absolument quitter le Parc des Princes. Si l'objectif initial du club était de le racheter pour y opérer de nombreux travaux, la mairie de Paris ne veut pas céder son enceinte. Résultat, les dirigeants parisiens réfléchissent fortement à aller construire un autre stade ailleurs.

Le Paris FC pourrait-il en profiter ? S'il n'est pas dit qu'il remplisse un stade de 48 000 places, le néo-riche n'aurait aucun problème à accepter de n'être que locataire d'une telle enceinte. Toutefois, RMC Sport rappelle qu'il faudra attendre au moins 2028, et qu'Antoine Arnault étant un proche de Nasser al-Khelaïfi, il reste difficile de croire que les deux clubs en viendront aux mains pour un stade.

3- ... le Stade Charléty

Si la priorité principale est de quitter le stade Charléty, Pierre Ferracci ne compte pas mettre un cadenas et jeter sa clé sur les portes du stade. En effet, déménager à Jean-Bouin est important mais le dirigeant du Paris FC ne ferme pas totalement la porte à un retour. "La réfection du stade Charléty prendra du temps et on n'exclut pas, bien au contraire, d'y revenir quand les conditions seront plus optimales", estime-t-il.

Considérée comme une enceinte omnisports aujourd'hui, sa configuration n'est pas du tout celle d'un stade de football. En cas de remise à neuf, avec modernité et logique footballistique, le stade Charléty reste encore une option viable.


Supporter malheureux - et c'est un euphémisme - des Girondins de Bordeaux, je trompe mon désespoir en suivant d'autres parties du football mondial.

Photo de Quentin Mallet