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OM : Roberto De Zerbi fait-il fausse route avec Geoffrey Kondogbia ?

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Publié le par Paul Bourret

Pourquoi Roberto De Zerbi s’entête-t-il à faire jouer Geoffrey Kondogbia en défense centrale ?

L'Olympique de Marseille vient de décrocher une nouvelle victoire en championnat à Nantes (1-2) après la débâcle contre le PSG. S'il y a bien une chose qui n’a pas changé dans la composition du coach italien, c’est la titularisation de Geoffrey Kondogbia en défense centrale. Un repositionnement qui suscite de vives réactions.

Un choix surprenant mais assumé

Roberto De Zerbi persiste dans son choix d'aligner Geoffrey Kondogbia en défense centrale, malgré les performances mitigées du joueur à ce poste. L'entraîneur marseillais justifie sa décision par la volonté d'avoir "de la qualité et de la personnalité" dans la relance depuis l'arrière.

Il estime que Kondogbia, de par son expérience de milieu de terrain, apporte ces qualités à l'équipe. Lors du récent match contre Nantes, Kondogbia a montré des lacunes défensives inquiétantes. Son marquage est défaillant sur le but égalisateur de Tino Kadewere et il a commis des erreurs techniques dangereuses, comme un contrôle raté plein axe.

Les raisons de l'entêtement de De Zerbi

Kondogbia est-il un "chouchou" pour De Zerbi ? C'est en effet l'un des Marseillais les plus utilisés depuis le début de saison (716 minutes de jeu, pas une seule fois remplaçant, et disputant l'intégralité des matchs). De Zerbi semble donc privilégier une construction du jeu depuis l'arrière, nécessitant des défenseurs à l'aise techniquement.

De plus, les alternatives sont peu convaincantes, comme Lilian Brassier ou Derek Cornelius, qui n'ont pas encore totalement convaincu l'entraîneur. Cette expérience tactique comporte néanmoins des risques importants pour l'OM. Les erreurs de Kondogbia pourraient coûter des points précieux à l'équipe dans la course à la Ligue des Champions.


Supporter de l'Olympique lyonnais, en attente d'un titre depuis le 28 avril 2012. J'ai eu l'immense bonheur d'avoir pu voir jouer Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Maxwel Cornet.

Photo de Paul Bourret