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Jérôme Rothen en remet une couche sur Didier Deschamps

Didier Deschamps en conférence de presse durant le rassemblement des Bleus en septembre
Publié le par Clément Vales Icon Sport

Bien que l’équipe de France ait fait preuve de caractère en s’imposant hier soir face à la Belgique (2-0), trois jours seulement après avoir perdu contre l’Italie (1-3), les critiques sur son sélectionneur, Didier Deschamps, continuent d’occuper l’espace médiatique. Dans son émission « Rothen s’enflamme », l’ancien joueur réclame à nouveau du changement.

Rarement Didier Deschamps aura-t-il autant cristallisé les passions. Peut-être depuis 2021, après l’élimination des Bleus en huitièmes de finale de l’Euro contre la Suisse. Le sélectionneur de l’équipe de France avait alors su rebondir avec son groupe, atteignant la finale de la Coupe du monde un an et demi plus tard.

2024, la fracture s'agrandit

Mais, après un rassemblement de mars raté, un Euro en Allemagne soporifique, et une nouvelle prestation inquiétante contre l’Italie la semaine passée, l’année 2024 semble envoyer quelques coups. Notamment en provenante du public français dont le désintérêt s'accroît . Douze ans, cela use, dans les deux sens. Déja critique envers son ancien entraîneur, Jérôme Rothen s’est à nouveau exprimé sur cette longévité.

« Ça montre surtout un mécontentement qui grandit »

« Les sifflets ont toujours fait partie du football », a commencé l’ancien milieu de terrain, en référence aux huées venues des travées du Groupama Stadium. « Deschamps a dû être touché, mais ça montre surtout un mécontentement croissant envers le sélectionneur. Et je ne cesse de le répéter depuis plusieurs semaines : je pense très honnêtement que Didier a fait son temps en équipe de France », a-t-il déclaré dans son émission « Rothen s’enflamme ».

Pour Rothen, le crédit de Deschamps s’est effrité

« Moi, j’ai du mal à accepter que, sous prétexte qu’il a gagné, les gens ne peuvent pas le critiquer. Oui, bien sûr, il y a eu beaucoup d’émotions avec Didier Deschamps, que ce soit en club (…) ou en sélection. Il a gagné la plus belle des compétitions, la Coupe du monde en 2018. Cela lui a donné un certain crédit, et c’est pour ça qu’il est resté autant d’années », a poursuivi le consultant de RMC.

Et de conclure : « Donc, cela voudrait dire que, parce qu’il a été champion du monde et qu’il a redoré l’image de l’équipe de France, c’est à lui de décider quand il doit partir ? Mais ça ne marche pas comme ça en sélection. »


Mon action favorite ? Un une-deux entre les bords de la Garonne et les potreros du Río de la Plata. Supporter du TéFéCé et socio d'Argentinos Juniors. 

Photo de Clément Vales