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Brest : "Peut-être qu’on fera zéro point...", Éric Roy fait le point sur les ambitions en Ligue des champions

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Publié le par Paul Bourret

Le Stade Brestois s'apprête à vivre un moment historique en faisant ses débuts en Ligue des champions.

Cette première participation suscite beaucoup d'enthousiasme, mais aussi des interrogations sur les ambitions réalistes du club breton face à de gros adversaires...

Un baptême du feu pour Brest

Le Stade Brestois va découvrir la plus prestigieuse des compétitions européennes pour la première fois de son histoire. Cette qualification inédite marque un tournant pour le club finistérien, qui n'avait encore jamais disputé de match européen en 74 ans d'existence.

L'entraîneur Éric Roy aborde cette aventure avec lucidité et humilité. Il reconnaît que son équipe part dans l'inconnu face à des adversaires bien plus expérimentés et dotés de moyens supérieurs.

"Peut-être qu’on fera 0 point"

Malgré son statut de petit poucet, Brest ne compte pas faire de la simple figuration : "Sur les huit matchs, il y en a où on a le devoir d’exister. Après, peut-être qu’on fera 0 point, comme d'autres équipes françaises ont fait avant nous", en taclant discrètement l’OM, qui n’avait pas gagné un seul match de poule il y a quelques années.

Un calendrier relevé

Le tirage au sort a réservé un programme alléchant aux Brestois, un début contre Sturm Graz, un adversaire a priori à leur portée, des confrontations face à des cadors comme le Real Madrid, le FC Barcelone ou le Bayer Leverkusen.

Ce calendrier promet des soirées mémorables aux supporters brestois. Concernant la nouvelle formule de la LDC avec 36 équipes dans une poule unique, Éric Roy approuve : "J’aime bien. Puis, c’est deux matchs de plus, donc c’est pas mal. Même si j’imagine que ça va nous rendre la saison compliquée."

Pour ce baptême continental, le Stade Brestois a dû s'adapter : une délocalisation des matchs à Guingamp, le stade Francis-Le Blé n'étant pas aux normes UEFA, des installations temporaires pour accueillir supporters et médias, et une gestion inédite des déplacements européens pour le staff et les joueurs.

Malgré ces contraintes, le club met tout en œuvre pour être à la hauteur de l'événement et offrir une belle image du football breton !

 


Supporter de l'Olympique lyonnais, en attente d'un titre depuis le 28 avril 2012. J'ai eu l'immense bonheur d'avoir pu voir jouer Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Maxwel Cornet.

Photo de Paul Bourret