Brest : Lorenzi a refusé 3 clubs de Ligue 1 pour rester
Alors qu'il a été fortement courtisé cet été, notamment en Ligue 1, Grégory Lorenzi est finalement resté au Stade Brestois.
Après avoir justifié le mercato du Stade Brestois dans une interview accordée à l'Equipe, Grégory Lorenzi est une nouvelle fois le sujet du quotidien sportif français. Le directeur sportif de Brest est cette fois-ci le centre du sujet, qui porte sur son été mouvementé. Cela fait près d'une décennie qu'il est au sein du club du Finistère, où il a commencé comme coordinateur sportif avant de passer directeur sportif en 2018.
Angers, Saint-Etienne, Lyon, Monaco et Nice intéressés
Après tant de temps passé au sein d'un même club et depuis six ans à occuper le même rôle à Brest, on peut légitimement penser à un nouveau départ pour changer d'horizon. Mais ce n'est pas la philosophie de Grégory Lorenzi. Ce dernier a pourtant été courtisé. "Angers, Saint-Etienne et Lyon s'étaient déjà intéressés à lui dans un récent passé. Cet été, les sollicitations se sont révélées bien plus pressantes", explique l'Equipe.
Selon leurs informations, l'AS Monaco, lorsque le Brésilien Thiago Scuro était donné partant du club du Rocher en mars, s'est intéressé au directeur sportif brestois. Puis, Lens s'est mêlé à la course, avant que Nice et Rennes courtisent également l'homme de 40 ans.
Le Stade Rennais était à fond pour signer Lorenzi
Le Stade Rennais avait même fait de Gérgory Lorenzi leur favori et leur choix numéro un pour remplacer Florian Maurice, qui a filé à Nice. Le Brestois aurait eu trois rendez-vous avec deux hauts placés du club breton : François-Henri Pinault, président de la holding qui contrôle Rennes, et Alban Gréget, président du conseil d'administration du club.
Forcément, tous ces clubs, qui ont plus de moyens que Brest, lui offraient une plus grosse enveloppe sur le marché des transferts et donc plus de choix, de possibilités et de marge de manoeuvre pour laisser parler son talent. Bien sûr, cela valait aussi pour le salaire. Alors qu'il touchait, selon l'Equipe, 15 000€/mois à Brest, Rennes lui offrait par exemple 1,2 M€ à l'année (80 000€ brut mensuels, plus des bonus).
Selon l’Équipe, Grégory Lorenzi s’est vu proposer un salaire de 1.2M€ à l’année (80K€ brut mensuels + bonus) par François-Henri Pinault, pour rejoindre le Stade Rennais. Trois rendez-vous auraient eu lieu entre les deux hommes au premier semestre. #SB29 pic.twitter.com/IR7M0wuMi0
— Brest On Air 🇪🇺 (@BrestOnAir) September 13, 2024
Pourquoi Lorenzi est resté à Brest ?
On se demande alors pourquoi, malgré sa fidélité, est-il resté à Brest ? Il y a la question du timing, car s'il avait quitté Brest cet été, avec le préavis de trois mois, il serait arrivé dans son nouveau club après le mercato estival. Embêtant pour un directeur sportif. Il y a aussi l'environnement de travail. Au Stade Brestois, il travaille avec un entraineur qu'il a choisi et qu'il connait bien, alors qu'à Rennes, par exemple, il aurait dû travailler avec Julien Stéphan qu'il n'a eu que deux fois au téléphone.
Dans le club qualifié pour la Ligue des champions cette saison, il peut également s'appuyer sur son frère cadet Yannick. Il est tout simplement chez lui à Brest et a un pouvoir assez étendu sur la direction sportive du club, qu'il n'aurait pu avoir ailleurs dans des clubs comme Nice, Lens ou Rennes. On peut également ajouter le fait que Grégory Lorenzi a multiplié par trois son salaire cet été.
Passionné de sport et Toulousain, je suis bien sûr un supporter du grand TFC, qui compte plus de titres que l'OM et l'OL réunis sur les dix dernières années.