Bordeaux : une bonne nouvelle peut en cacher une terrible
Relégués administrativement au quatrième échelon du football, les Girondins de Bordeaux, qui marchent sur un fil rouge, viennent d’enregistrer deux nouvelles importantes.
Lancé dans une mission de survie, Bordeaux poursuit sa saison ce week-end avec le 6e tour de la Coupe de France face au club de Régional 2, le FC Coeur Médoc Atlantique. En championnat, le club au scapulaire, porté par un Andy Carroll on fire, semble avoir passé la seconde, restant sur deux victoires consécutives, les premières depuis le début de l’exercice en National 2.
Mais si, sur le terrain, Bordeaux tente de remonter la pente, certains obstacles administratifs sont venus compliquer la tâche. Dans l’incertitude concernant une sanction à venir, les Marine et Blanc peuvent se réjouir d’avoir été, cette fois-ci, épargnés.
Pas de point de pénalité pour Bordeaux
Depuis plusieurs jours, une interrogation planait sur un éventuel point de pénalité pour les Girondins de Bordeaux en raison des retards liés à la licence d’entraîneur de Bruno Irles. Selon Sud Ouest, la Commission Fédérale de la Fédération Française de Football (FFF) a finalement homologué le contrat d’Irles sans imposer de sanction sportive au club bordelais, malgré le fait que l'entraîneur ne disposait initialement que d’une licence de dirigeant à son arrivée.
Bien que les Girondins risquaient une sanction à partir du cinquième match joué sans licence d'entraîneur valide, le club au scapulaire a régularisé la situation de Bruno Irles après quatre rencontres de championnat et un match de Coupe de France, échappant ainsi à toute pénalité.
En revanche, selon une information révélée ce vendredi par L’Équipe, la situation financière des Girondins de Bordeaux reste préoccupante, alors qu'une nouvelle audience devant le tribunal de commerce est prévue pour le 29 octobre.
Bordeaux doit trouver 4 M€
Malgré un récent apport financier de Gérard Lopez dont la gestion des contrats interroge encore, l'homme d'affaires aurait sous-estimé certains coûts dans ses prévisions. Parmi ceux-ci figurent notamment les indemnités dues aux salariés licenciés dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) lancé mi-octobre, représentant 3,6 millions d'euros, ainsi que les salaires d'octobre, non prévus au budget, en raison du retard pris pour mettre en œuvre le PSE.
En redressement judiciaire depuis le 30 juillet dernier, les Girondins vont repasser devant le Tribunal de Commerce le 29 octobre prochain. Le propriétaire du club Gérard Lopez doit procéder à un nouvel apport de 4M€ pour éviter la liquidation https://t.co/vGYe9QvNAj pic.twitter.com/Wktyfsw3Ka
— L'ÉQUIPE (@lequipe) October 25, 2024
Au total, il manquerait donc environ 4 millions d'euros pour éviter une liquidation. Le quotidien sportif souligne par ailleurs que ni les administrateurs ni le tribunal de commerce n’ont reçu de garantie écrite confirmant un futur virement bancaire permettant de résoudre la situation à temps. La suite se dessinera après l'audience du mardi 29 octobre, un rendez-vous crucial qui devrait permettre d’y voir plus clair sur l'avenir des Girondins de Bordeaux.
Mon action favorite ? Un une-deux entre les bords de la Garonne et les potreros du Río de la Plata. Supporter du TéFéCé et socio d'Argentinos Juniors.