Rumeurs
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Thierry Laurey souhaite « prendre du recul »

Thierry Laurey avec le Paris FC
Publié le par Jean Bodéré Icon Sport

Thierry Laurey est revenu pour la première fois dans les médias depuis son éviction en juin dernier par le Paris FC. L’occasion pour lui de revenir sur son avenir, qu’il envisage loin du football pour le moment.

Limogé en juin dernier par le Paris FC, Thierry Laurey n’a pas retrouvé de club au mercato estival. Interrogé par l’Est Éclair avant la rencontre du club parisien contre Troyes comptant pour la douzième journée de Ligue 2, l’ancien coach de Strasbourg est revenu sur ses ambitions à venir.

« J’avais la tête dans le guidon »

« Cela faisait plus de dix ans que j’avais la tête dans le guidon. Quand tu es en place, d’autres sont au chômage. À mon tour d’être sans poste. Dernièrement, Fred Antonetti, qui travaille comme consultant, a dit quelque chose de très intéressant. Si un entraîneur n’a pas fait dix ans dans le métier, on ne peut pas savoir si c’est un bon entraîneur. Ça va, j’ai fait mes dix ans… avec quelques petits résultats. Quand on a la tête dans le guidon, on n’a pas le temps de réfléchir. Par moments, c’est bien de pouvoir prendre du recul, avant de replonger. Cette période, évidemment, ne doit pas durer trop longtemps. Mais elle permet de voir les choses différemment. C’est intéressant de pouvoir regarder des matchs sans pression ni parti pris. Cela permet aussi de reprendre un rythme de vie normal, plus tranquille, d’apprécier des choses que l’on n’avait pas le temps de faire. »

Ainsi, l’ancien coach de Arles ou du Gazélec Ajaccio souhaite prendre du temps pour lui et semble avoir déjà quelques idées pour occuper ses journées. En effet, le technicien envisage notamment d’aller « voir des rencontres de handball » ou de « rugby quand le championnat reprendra à Montpellier ».


Supporter de l'En Avant de Guingamp, le meilleur des clubs Bretons, je préfère rencontrer Yannis Salibur, Cristophe Kerbrat ou Jeremy Sorbon plutôt que Cristiano Ronaldo, Lionel Messi ou Sergio Ramos.

Photo de Jean Bodéré