Rumeurs
Officiel

Stade Rennais : une victoire amère face au Havre

supproiters-qccsur
Publié le par Paul Bourret

Le Stade Rennais a remporté une victoire étriquée face au Havre (1-0) lors de la 9e journée de Ligue 1, mais cette performance n'a pas convaincu les supporters.

Malgré les trois points obtenus, l'ambiance au Roazhon Park était tendue, reflétant les difficultés actuelles du club breton. Le match entre Rennes et Le Havre s'est soldé par une courte victoire des locaux, grâce à un but d'Andres Gomez à la 53e minute.

Cependant, la prestation des Rennais a été loin d'être convaincante, avec un jeu laborieux et un manque flagrant de créativité offensive.

L'entraîneur Julien Stéphan avait opté pour un 4-3-3 offensif, alignant cinq joueurs à vocation offensive. Malgré cette composition ambitieuse, l'équipe n'a pas réussi à imposer son jeu face à un adversaire recroquevillé en défense.

Les milieux de terrain, notamment Gronbaek et Blas, n'ont pas su combiner efficacement, tandis que les ailiers Jota et Gomez ont peiné à exister durant leurs 70 minutes sur le terrain.

La rupture avec les supporters

La victoire n'a pas suffi à apaiser les tensions entre l'équipe et ses supporters. Pour la première fois en dix ans, les joueurs se sont vu refuser le traditionnel "clapping" après le match.

Dès la mi-temps, les joueurs ont été accueillis par des sifflets du public, mécontent de la prestation de leur équipe. Une banderole déployée avant le coup d'envoi rappelait aux joueurs leur "devoir d'honorer la ville", soulignant les attentes élevées des supporters.

Cet incident marque une rupture significative entre l'équipe et ses fans. Il s'inscrit dans une série de désaccords, comme les appels à la démission de Stéphan après le match nul contre Brest, ou l'échange tendu entre des supporters et Steve Mandanda après la défaite contre Monaco.














Supporter de l'Olympique lyonnais, en attente d'un titre depuis le 28 avril 2012. J'ai eu l'immense bonheur d'avoir pu voir jouer Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Maxwel Cornet.

Photo de Paul Bourret