Pérez dénonce "l’agressivité" des instances et assure que la Superligue européenne est en "stand-by"

Invité de la Cadena Ser mercredi soir, Florentino Pérez, président de la Superligue européenne, a avoué que le projet est actuellement en "stand-by", après avoir dénoncé "l’agressivité" des instances.
Lancée dans la nuit de dimanche à lundi dernier, la Superligue européenne fait déjà pschitt. En effet, huit clubs fondateurs ont annoncé leur retrait du projet, tandis que la Juventus Turin et l'AC Milan ont avoué que cette nouvelle ligue semi-fermée ne pourrait pas voir le jour pour le moment. Factuellement, seuls le Real Madrid et le FC Barcelone n'ont pas communiqué sur le sujet. Alors, cela signifie-t-il (déjà) la fin de cette Superligue européenne ?
Invité de l'émission El Larguero sur les ondes de la Cadena Ser mercredi soir, Florentino Pérez, le boss de cette Superligue européenne, a fait le point sur le sujet : "Le projet est maintenant, disons, en stand-by. La Superligue existe-t-elle encore ? Oui, la société existe, mais la moitié d'entre nous sont partis, fatigués de ce qu'ils ont entendu en 24 heures. (…) La Juventus n'est pas partie, je ne sais pas pourquoi ils disent ça, ni Milan, je ne sais pas pourquoi ils disent ça. Ils sont et nous sommes tous ensemble et avec Barcelone, on réfléchit à ce que nous sommes capables de faire".
Florentino Pérez a ensuite souhaité dénoncer les réactions de certaines instances : "Je suis un peu triste et déçu parce que nous travaillons sur ce projet depuis trois ans. Je n'ai jamais vu une telle agressivité de la part du président de l'UEFA et de certains présidents de la ligue espagnole, c'était comme une attaque orchestrée, quelque chose qui nous a tous surpris".
Le mea culpa de Manchester United
De son côté, Joe Glazer, propriétaire de Manchester United, a fait son mea culpa dans une lettre ouverte adressée aux supporters des Red Devils : "Vous êtes en opposition avec la Super League et nous avons écouté. Nous nous sommes trompés et nous voulons vous montrer qu'on peut réparer tout ça. (...) Nous continuons à croire que le football européen nécessite des solutions plus pérennes dans cette pyramide du football, et ce pour le long-terme. Toutefois, nous acceptons totalement que la Super League n'était pas le bon chemin".