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OM-Strasbourg (1-1) : les tops et flops

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Publié le par Marius Cassoly Icon Sport

L'Olympique de Marseille et le Racing Club de Strasbourg Alsace se sont partagés les points (1-1) en ouverture de la 35e journée de Ligue 1 ce vendredi soir au stade Vélodrome. Retrouvez nos tops et flops de la rencontre. 

Les tops

La ligne défensive de Strasbourg 

Aligner cinq défenseurs dans sa composition de départ, il faut avouer que cela ne fait pas rêver sur le papier. Mais au bout du compte, Thierry Laurey, l'entraîneur de Strasbourg, a parfaitement réussi son coup. Emmené par un Lamine Koné très agressif ou encore un Alexander Djiku maître de l'anticipation, le bloc strasbourgeois très compact et bien organisé a considérablement gêné les plans des joueurs de Jorge Sampaoli, en difficulté au moment de s'insérer dans la surface de réparation adverse. 

Dimitri Liénard

Grand artisan de ce match nul au goût de victoire pour Strasbourg, Dimitri Liénard a tout simplement été irrésistible. Sur le plan défensif, avec pas moins de 9 ballons récupérés (co-meilleur total de son équipe avec Jean-Eudes Aholou), mais aussi offensivement avec de nombreuses projections, des transmissions très propres (92% de passes réussies) et enfin une passe décisive sur corner pour l'ouverture du score de Stefan Mitrovic. 

Le coaching de Sampaoli 

Alors que l'OM a été en grande difficulté dans la construction du jeu, l'égalisation est finalement venue de la part de Luis Henrique et Dario Benedetto, deux joueurs lancés par Sampaoli à la 57e et 83e minute de jeu. Un coaching gagnant pour le technicien argentin, qui porte toutefois une part de responsabilité importante dans ce match nul, alors que ses joueurs n'ont par exemple montré aucune réaction au retour des vestiaires. Un semi-top, donc.

Les flops

L'animation offensive de l'OM

Avant le coup d'éclat apporté par les deux entrants Luis Henrique et Benedetto, l'animation offensive de l'OM a souvent galéré dans la construction du jeu, de Florian Thauvin à Dimitri Payet, en passant par Arkadiusz Milik. Une possession stérile, incapable de contourner le bloc adverse, en plus d'un manque de justesse technique considérable pour des joueurs d'un tel calibre.

Arkadiusz Milik

Si l'animation offensive de l'OM a été fantomatique, Arkadiusz Milik n'a pas su faire basculer la rencontre à lui seul, malgré ses 47 ballons touchés. Deux tirs, un seul cadré et de nombreuses approximations, à l'image de son contrôle raté à l'heure de jeu. Nerveux par moment, l'attaquant polonais a commis trois fautes. Un match à oublier.