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OL - ASSE : les supporters sont prévenus, le Gouvernement prêt à prendre une mesure drastique

Drapeau de Saint-Étienne hostile à l'OL avant le Derby
Publié le par Clément Vales Icon Sport

Le gouvernement a saisi la Ligue de football professionnel (LFP) suite à la diffusion de chants homophobes lors du match de Ligue 1 entre l’AS Saint-Étienne et le RC Strasbourg, visant les supporters lyonnais, samedi 2 novembre. 

Depuis plusieurs années, des associations de lutte contre l’homophobie dénoncent certains chants entendus dans les stades de football. Fin octobre, plusieurs membres du gouvernement ont annoncé des mesures strictes pour endiguer ce phénomène en Ligue 1.

Après les chants homophobes entonnés par des supporters du PSG à l'encontre de leurs rivaux marseillais, une semaine avant le Classique, ce sont cette fois les fans de l’AS Saint-Étienne qui sont dans le collimateur. Alors que se profile le Derby (dimanche, 20h45), des chants stéphanois ciblant le voisin lyonnais ont conclu le troisième succès de la saison des Verts, seizièmes de Ligue 1, face à Strasbourg (2-0).

Chants homophobes : l’indignation monte

Le collectif anti-homophobie Rouge Direct a directement interpellé le GHouvernement sur X, partageant une vidéo de ces chants. "Nous demandons au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, au ministre des Sports Gil Avérous, et à la Ligue de football professionnel de prendre enfin des mesures. De nouvelles plaintes seront déposées dès lundi par Me Étienne Deshoulières contre la LFP et DAZN", a déclaré le collectif.

Dès le lendemain du match (dimanche 3 novembre), Othman Nasrou, secrétaire d'État auprès du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, a demandé à la LFP de justifier l'absence d'interruption de la rencontre de Saint-Étienne, qui prépare déjà son mercato hivernal, malgré les chants homophobes entendus.

La réaction du ministre des Sports

Le ministre des Sports a réagi sur X (anciennement Twitter) : "Inacceptable. Je ne souhaite pas m'indigner tous les dimanches. Chantés ou non, les messages qui banalisent le rejet et la discrimination doivent cesser. Des jeunes en souffrent chaque jour." "Il faut identifier, interpeller et interdire de stades les quelques-uns qui feignent encore de ne pas comprendre. Nous y travaillons avec Bruno Retailleau et Othman Nasrou", a ensuite ajouté Gil Avérous.

Et de poursuivre : "Les stades doivent être des lieux de rassemblement et d'émotions partagées où aucun citoyen n'est rejeté. On peut mettre l'ambiance sans haine ni insultes. J'irai à la rencontre de l’ASSE dans les prochains jours pour avancer."

Autant dire que le retour du chaud Derby entre l’OL et l’ASSE, plus de deux ans après sa dernière édition, sera scruté de très près.


Mon action favorite ? Un une-deux entre les bords de la Garonne et les potreros du Río de la Plata. Supporter du TéFéCé et socio d'Argentinos Juniors. 

Photo de Clément Vales