OL : 3 choses à savoir sur les Six Neuf Pirates, le nouveau groupe ultra au coeur de la tourmente
Alors que des affrontements entre des ultras des kops nord et les Six-Neuf Pirates ont eu lieu au terme de la victoire de l'Olympique Lyonnais face au FC Nantes, découvrez trois choses à savoir sur le nouveau groupe de supporters de l'OL.
Le dimanche après-midi aurait pu être parfait pour l'Olympique Lyonnais. Dans un désir de surfer sur sa dynamique récente toutes compétitions confondues, le club rhodanien n'a pas laissé de miettes au FC Nantes. Avec les trois points de la victoire et un rapprochement certain des places européennes, l'OL pouvait s'arrêter là pour cette journée. Mais finalement, des groupes de supporters des Gones en ont décidé autrement.
Au coup de sifflet final, une rixe a éclaté entre des membres des Bad Gones et des Six-Neuf Pirates. Un membre de ce dernier a d'ailleurs été blessé à la cuisse au couteau. Qui est exactement ce nouveau groupe de supporters ? Voici trois choses à savoir sur les SNP.
1- Les SNP ont été créés en février 2024
C'est un groupe de supporters de l'Olympique Lyonnais particulièrement jeune. Les Six-Neuf Pirates ont été créés en février 2024. Les valeurs que le groupe veut véhiculer semble loin de celles promues par les autres groupes de supporters, indique le média Lyon Foot. Selon toute vraisemblance, les supporters des SNP se disent "fiers de leurs couleurs, de leur club et de leur ville".
2- Un groupe spécial pour la nouvelle génération
Qu'elle semble loin l'époque où l'Olympique Lyonnais remportait régulièrement des trophées. Le dernier en date remonte à juillet 2012. Une époque que beaucoup de nouveaux supporters du club n'ont pas connu. Les Six-Neuf Pirates prônent l'union de ces fans et se basent sur des valeurs d'inclusion, loin de celles qui ont fait vivre le groupe des Bad Gones jusqu'à la fin des années 2000.
3- Les SNP créés pour contrecarrer le racisme dans le stade
Selon leurs propos, les SNP ont été créés suite à la recrudescence des comportements racistes dans les travées du Groupama Stadium. Le groupe se dit "antifa" et veut que personne ne soit exclu selon des critères. "Quelles que soient nos cultures, nos religions, nos couleurs de peau, car le peuple lyonnais, c'est nous", expliquent-ils.
Supporter malheureux - et c'est un euphémisme - des Girondins de Bordeaux, je trompe mon désespoir en suivant d'autres parties du football mondial.