Mbappé sur Griezmann : "Je ne suis pas son supérieur hiérarchique"

Nommé officiellement capitaine des Bleus cette semaine, Kylian Mbappé était en conférence de presse ce jeudi, à la veille de France - Pays-Bas. Et il a forcément été beaucoup question de son capitanat.
Nouveau capitaine de l'équipe de France, Kylian Mbappé a été à la hauteur de son nouveau statut ce jeudi en conférence de presse, enchaînant les bons mots, notamment quand il a été interrogé sur la déception d'Antoine Griezmann, qui courtisait lui aussi le brassard de capitaine des Bleus.
"J'ai parlé avec Antoine, il était déçu et franchement c'est compréhensible, c'est une réaction qui s'entend. Je lui ai dit que j'aurais peut-être eu la même réaction à sa place. Il a 32 ans, il a passé 10 ans en équipe de France. C'est peut-être le joueur le plus important de l'ère Deschamps. Ce que je lui ai dit, c'est que je ne suis pas son supérieur hiérarchique. Il a une expérience que je n'ai pas. Il est estimé et aimé de tout le groupe. Donc ce serait vraiment dommage qu'on ne puisse pas bénéficier de son expérience et de sa joie de vivre. On va être main dans la main lui et moi pour essayer de faire régner cette équipe de France au niveau mondial. S'il a quelque chose à dire devant le groupe, moi je m'asseois et j'écoute", a lâché Mbappé.
"Ça ne va pas changer ma manière de jouer mais peut-être ma manière de me comporter"
La star du PSG et des Bleus a ensuite détaillé le capitaine qu'il comptait être en sélection : "Un bon capitaine, c'est quelqu'un avant tout tourné vers l'équipe, rassembleur, fédérateur et capable d'emmener les autres dans son sillage. Un capitaine, c'est en fonction de la personnalité de chacun. Moi je pense que je vais être un capitaine tourné vers les autres. Je sais qu'on a des joueurs importants dans l'équipe. Je n'ai pas envie de décider, d'imposer, j'ai envie d'ouvrir la possibilité aux autres de s'exprimer."
Et Mbappé de conclure en expliquant ce qu'allait peut-être changer ce brassard pour lui : "C'est avant tout un kiff, je suis capitaine de mon pays, c'est quelque chose qu'on ne peut pas éluder. J'étais très content quand le coach me l'a annoncé. C'est une nouvelle responsabilité, je vais l'assumer naturellement, ça ne va pas changer ma manière de jouer mais peut-être ma manière de me comporter parce qu'il faut encore être plus tourné vers les autres."