Equipe de France : la méthode du capitaine Mbappé expliquée

Le 20 mars dernier, Kylian Mbappé a hérité du brassard en équipe de France. Dans ses pages intérieures ce dimanche, le quotidien L’Equipe nous en dit un peu plus sur la méthode du nouveau capitaine courage des Bleus.
Il y a quelques mois, trois jours après avoir pris la succession d’Hugo Lloris pour le capitanat, l’attaquant du PSG donnait le ton de ce qui allait être une particularité de son mandat dans le vestiaire. « Un bon capitaine est quelqu’un qui est tourné vers l’équipe, fédérateur. Je veux emmener les autres dans mon sillage (…). J’ai une parole écoutée. Il faut bien l’utiliser et penser au collectif. Il ne faut pas de décalage entre mes coéquipiers et moi », disait-il notamment le 23 mars.
Et dans les faits, L’Equipe informe que le Kyks est resté « fidèle à son cahier des charges initial ». « Il ne s’est pas transformé », a dans ce sens révélé un membre du groupe au quotidien sportif. « Concrètement, le Parisien s’autorise des prises de parole courtes, ciblées sur des thèmes précis (ne pas prendre de buts contre l’Irlande par exemple, 2-0, jeudi) en marge des matches ou pendant les échauffements », renseigne également le média français.
Un capitaine par l’exemple
En outre, le champion du monde 2018 influence « par ce qu’il produit sur le terrain et son statut en dehors », et, « s’il a un message à faire passer, il le fait en aparté ou par petits groupes », ajoute la même source. Au-delà de ses quelques replis défensifs, comme face à l’Irlande, et de sa proximité avec certains Bleus comme Dembélé, Kolo Muani – devenus ses partenaires en club – et Thuram, KM7 « mesure pleinement aussi la portée de ses prises de position sur certains choix », « sur le terrain et en dehors ».
Du point de vue sociétal, « c’est encore lui et son entourage qui dicte le tempo », assure toujours L’Equipe. La preuve en est son communiqué faisant suite à la mort du jeune Nahel en juin dernier. Et ceci, « quitte à prendre de court certains en interne ». « Même constat » en ce qui concerne la renégociation des droits à l’image. Car là aussi, ce sont ses conseillers qui lui ont indiqué la marche à suivre.