Equipe de France Espoirs : la déception de Sabri Lamouchi
Alors que Thierry Henry a été nommé sélectionneur de l’équipe de France Espoirs, Sabri Lamouchi, finaliste malheureux face au champion du monde 98, a fait part de sa déception lors d’un court entretien accordé à L’Equipe.
Ils étaient quatre candidats à briguer le poste : Jocelyn Gourvennec, Julien Stéphan, Thierry Henry et donc Sabri Lamouchi. Alors que le choix de la FFF s’est finalement porté sur l’ancien buteur d’Arsenal, les trois autres postulants ont été appelés lundi, peu avant l'officialisation, aux alentours de 18 heures, par le président Philippe Diallo qui sortait du Comex, pour être informés du verdict. C’est ce que révèle L’Equipe dans son édition du jour. Les discussions ont été brèves et Diallo a parlé à l’un d’entre eux d’un « choix à part, qui n’avait rien d’un choix classique ».
𝗧𝗵𝗶𝗲𝗿𝗿𝘆 𝗛𝗲𝗻𝗿𝘆 est nommé sélectionneur de l’Équipe de France Espoirs, jusqu’en 2025 ✍️
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) August 21, 2023
L’ancien international dirigera les Bleuets pour la prochaine campagne de qualification à l’Euro U21 2025 et pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 🇫🇷 pic.twitter.com/Bj59AzydZF
Questionné par le quotidien sportif français sur son sentiment après avoir été battu en finale par Thierry Henry, l’ancien coach du Stade Rennais n’a pas caché sa déception. « Je suis déçu mais j'avais la tendance et je n'ai pas été surpris. Je suis heureux d'avoir été candidat, d'avoir porté mon projet au bout. Je pensais que j’avais le profil pour mener cette sélection et je le pense encore. Ce n'est pas parce que je n'ai pas été choisi que je suis moins bon. Mon profil a retenu l'attention de Marc Keller (président du RC Strasbourg et membre du comex de la FFF en charge des sélections de jeunes), Philippe Diallo et Hubert Fournier (directeur technique national). Nos relations ont été cordiales et constructives. Je savais que j'étais en finale. Voilà, c'est comme ça. J'accepte de perdre. Il n'y avait qu'un vainqueur possible », a-t-il déclaré.
« J'ai tout tenté, sans lobbying médiatique ou politique »
Interrogé par la suite sur les motivations qui étaient les siennes, le technicien au chômage depuis janvier dernier, et la fin de son aventure avec Cardiff, a répondu : « Parce que c'est un challenge et un enjeu exceptionnels pour cette génération. Une fois dans ta vie, tu peux viser la médaille d'or, à domicile, aux JO. J'ai toujours pensé que c'était possible et je le pense encore, même si c'est un autre qui a eu le poste. J'avais dit à Didier Deschamps et à Sylvain Ripoll (l'ancien coach des Bleuets) que je voulais le poste. On avait tous des profils différents et je savais que Thierry pouvait être choisi. Il faut respecter ce choix et je lui souhaite de remporter la médaille d'or. »
« J'ai tout donné, tout étudié. J'avais observé le travail de Sylvain (Ripoll), j’avais préparé mes entretiens, envisagé le management de cette sélection et son staff. J'ai tout tenté, sans lobbying médiatique ou politique. Et je continue à penser que Keller, Diallo et Fournier sont des bons mecs. Mais c’est comme ça. La FFF a fait un choix à l’unanimité. Je dois rester positif », a-t-il poursuivi.