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Benoit Costil : "Retourner à Bordeaux ? Impossible. C'est un traumatisme"

Benoit Costil sous les couleurs des Girondins de Bordeaux
Publié le par Quentin Mallet Icon Sport

Alors qu'il a quitté les Girondins de Bordeaux en 2022 après une fin d'aventure particulièrement tumultueuse, Benoit Costil a affirmé que son ancienne ville de résidence était devenue un endroit à éviter.

L'aventure entre les Girondins de Bordeaux et Benoit Costil a pris une drôle de tournure. Arrivé en tant que gardien international français en provenance du Stade Rennais, le portier natif de Vannes est reparti en laissant un certain sentiment d'amertume. En conflit avec les Ultramarines Bordelais (cf : le geste avec ses doigts, indiquant au Virage Sud qu'il était corrompu), il a rapidement tourné la page de son escale bordelaise après son départ vers l'AJ Auxerre.

Dans un long entretien accordé à beIN Sports, celui qui est désormais dirigeant du Vannes OC a raconté ses heures bordelaises avec deux ans de recul. L'occasion pour lui de revenir sur le fait qu'il ne veut plus mettre un pied dans la ville de Bordeaux.

Benoit Costil traumatisé par Bordeaux

Son aventure aux Girondins de Bordeaux l'a traumatisé à un tel point qu'il fait tout pour éviter de se rendre dans la ville. Cela va même jusqu'à refuser de voir certains de ses amis qui habitent sur place. Interrogé sur l'éventualité de devenir entraineur des gardiens un jour, Benoit Costil a affirmé que si cela se faisait, ce ne serait pas aux Girondins.

"Non. Aujourd’hui, je suis en incapacité d’aller juste voir deux ou trois amis à Bordeaux, je n’y arrive pas. Impossible. C’est un traumatisme", explique d'abord l'ancien gardien de but. Avant de poursuivre, dans des propos rapportés par Girondins4Ever. "C’est limite si je dois aller à un endroit et traverser Bordeaux, eh bien je vais contourner Bordeaux. Je n’y arrive pas. Je pense même que s’il y avait eu un match à Bordeaux face à une équipe où je jouais, je n’aurais pas pu", conclut-il.

Décidément, on ne peut pas dire qu'il garde un très bon souvenir de ses cinq saisons aux Girondins de Bordeaux...


Supporter malheureux - et c'est un euphémisme - des Girondins de Bordeaux, je trompe mon désespoir en suivant d'autres parties du football mondial.

Photo de Quentin Mallet