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ASSE : les regrets d'une ancienne star des Verts

Bafetimbi Gomis, ancienne gloire de l'ASSE
Publié le par Quentin Mallet Icon Sport

Formé à l'AS Saint-Etienne, Bafétimbi Gomis a laissé une empreinte indélébile autant dans le Forez que dans les autres clubs dans lesquels il est passé. Il évoque toutefois quelques regrets sur son passage chez les Verts.

L'histoire aurait pu se terminer autrement, selon Bafétimbi Gomis. L'attaquant de pointe de 39 ans, natif de La-Seyne-sur-Mer dans le sud de la France, a fait ses classes à l'AS Saint-Etienne. Arrivé dans le Forez à 15 ans, il ne repart qu'à ses 24 ans, après 169 matchs et 49 buts inscrits. Sa carrière francophone lui aura ouvert les portes de deux clubs rivaux des Verts, l'Olympique Lyonnais puis l'Olympique de Marseille. Pour autant, son attache à l'ASSE est particulièrement forte, bien qu'il nourrisse encore quelques regrets concernant son histoire.

"Si c'était à refaire, je le ferais différemment"

Alors que Bafétimbi Gomis arrive à un moment clé de sa carrière, lui qui n'a alors que 23 ans, il prend la décision de refuser tout un tas d'offres venues des plus grandes écuries européennes. Au sortir d'une saison 2007-2008 prolifique, auréolée de 16 buts et 4 passes décisives en Ligue 1, la "Panthère" préfère rester à Saint-Etienne. "Pour gagner ma place en équipe de France à ce moment-là, j’aurais dû partir. Après, j’ai appris de cette saison mais il aurait été préférable de partir jouer la Ligue des champions, dans des grands clubs. (...) À ce moment, j’avais Chelsea, Manchester, Marseille, Paris, j’avais pas mal de clubs intéressés. C’est normal quand tu joues dans un club mythique comme Saint-Étienne mais qui n’est pas un cador, tu attires l’œil !", explique-t-il dans un entretien avec le média Carré.

C'est donc un Bafétimbi Gomis avec des regrets qui raconte son histoire. "J’ai des regrets, j’aurais préféré que l’histoire se termine autrement. J’ai beaucoup appris et il y a toujours un chemin qui nous est destiné et c’était le mien. Je peux aujourd’hui me vanter d’avoir tout connu avec le maillot vert", conclut-il. Quoi qu'il en soit, il aura vécu une belle carrière, qu'il poursuit d'ailleurs encore du côté du Japon, au Kawasaki Frontale.


Supporter malheureux - et c'est un euphémisme - des Girondins de Bordeaux, je trompe mon désespoir en suivant d'autres parties du football mondial.

Photo de Quentin Mallet