Un président de Ligue 1 démonte Labrune à peine réélu
Ce mardi après-midi, le conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnelle (LFP) a rendu son verdict. Au terme d’une élection scrutée comme rarement dans l’histoire du football français, Vincent Labrune a été réélu. Le résultat n’a pas tardé à faire réagir, notamment chez un président de club de Ligue 1, qui a fustigé le choix des membres du conseil.
Le match n’a finalement presque pas eu lieu. Si l’outsider de cette élection pour la présidence de la LFP, Cyril Linette, pourtant porteur d’un projet salué par beaucoup, a cru pouvoir créer la surprise, c’est finalement le président sortant, Vincent Labrune (2020-2024), qui a été reconduit pour quatre ans de plus.
Malgré les crises, le conseil d’administration prône la continuité
Le nouveau conseil d’administration, formé quelques heures auparavant ce mardi, a décidé de reconduire Vincent Labrune à la présidence de la Ligue jusqu'en 2028. Le vote a donné 14 voix en sa faveur, 2 pour l’ancien directeur des sports de Canal+ et de L’Équipe, et 1 abstention.
Un résultat finalement pas si surprenant, tant l’ancien dirigeant de l’OM partait favori dans cette campagne politique, malgré un bilan de mandat sujet à diverses critiques. Les plus symboliques d’entre elles : la gestion des droits TV et l’accord avec CVC.
Le président du HAC, dénonce l’élection
Peu après l’officialisation des résultats, Jean-Michel Roussier, le président du Havre, a été l’un des premiers à monter au créneau pour commenter le résultat du jour. Le dirigeant de 69 ans a dénoncé « une mascarade », dans des propos rapportés par RMC Sport et La chaîne L’Équipe.
🚨 Jean-Michel Roussier, président du HAC, après la réélection de Vincent Labrune :
— Actu Foot (@ActuFoot_) September 10, 2024
« 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗺𝗮𝘀𝗰𝗮𝗿𝗮𝗱𝗲 »
(@Gio_Castaldi) pic.twitter.com/xNZzRuVnCQ
Pour rappel, interrogé par la commission d’enquête du Sénat sur ce fameux deal entre la LFP et le fonds d’investissement luxembourgeois (CVC) en 2022, le président havrais avait dénoncé une négociation d’une « grande opacité », estimant son club lésé, et parlant même de « casse du siècle » pour le football français, CVC bénéficiant à vie de 13 % des revenus de la Ligue ad vitam.
Mon action favorite ? Un une-deux entre les bords de la Garonne et les potreros du Río de la Plata. Supporter du TéFéCé et socio d'Argentinos Juniors.
