PSG - OM : "Pancho" Abardonado veut de l'agressivité

Jacques "Pancho" Abardonado s’est présenté face aux médias, ce samedi, pour la traditionnelle conférence de presse d’avant match. Malgré un climat pesant autour de l’OM, le successeur de Marcelino sur le banc Olympien n’a pas masqué ses ambitions pour le Classique de dimanche.

Difficile de faire plus excitant qu’une rencontre au Parc des Princes pour un baptême du feu en Ligue 1, surtout lorsqu'on est un Marseillais pur jus assis sur le banc de l’OM. C’est l’expérience que vivra Jacques Abardonado, gamin de La Castellane, dimanche soir, lorsque l’arbitre sifflera le coup d’envoi de ce PSG - OM.

Catapulté à la tête de l’équipe première après une semaine sous haute tension marquée par un conflit ouvert entre une frange des supporters et la direction puis par la démission de Marcelino, le coach intérimaire a su remobiliser ses troupes et ramener un point précieux depuis la pelouse de l’Ajax Amsterdam en Ligue Europa (3-3).

Affronter le Paris Saint-Germain dans le contexte actuel ? Ça ne l’effraie pas. Bien au contraire puisqu'Abardonado y voit plutôt une "opportunité". "Le calendrier fait qu'on affronte Paris, on va essayer d'être le plus performant. Oui, c’est particulier. C'est une des meilleures équipes d'Europe. C'est une joie en tant que jeune coach marseillais de se présenter face au grand PSG, c’est une grande fierté, en espérant prendre beaucoup de plaisir."  "On y va pour aller chercher un résultat", prévient l'entraineur de 45 ans.

"Je veux une équipe qui me ressemble, agressive"

Lors de son premier match avec la casquette de numéro un face à l’Ajax, "Pancho" n’a pas hésité à troquer le système de jeu dans lequel évoluait l’OM depuis le début de saison. Exit le 4-4-2 soporifique, place au 4-3-3. Désavouant, au passage, la tactique mise en place par Marcelino jusqu’ici, dont Abardonado était l’adjoint.

Mais l'ancien défenseur ne veut pas se cantonner à un schéma défini, arguant avoir "plusieurs systèmes en tête". Au-delà d’un dessin sur un tableau noir, c’est au niveau du caractère qu'il attend ses joueurs : "Je veux une équipe qui me ressemble, agressive et qui joue au foot." Et de préciser : "Comme quand j’étais joueur : agressif dans le bon sens du terme. Je n’ai jamais pris de carton rouge en 300 matchs de Ligue 1, ça veut dire ce que ça veut dire. Il faut de la solidarité, de l’envie, de la niaque."

À l'exception d'Ismaïla Sarr, en phase de récupération, et de Pape Gueye, toujours suspendu, Jacques Abardonado devrait pouvoir compter sur l'ensemble de l'effectif olympien pour faire appliquer ses idées contre le PSG.