OL : Textor dézingue le fair-play financier
Présent à Rio de Janeiro à l'occasion des présentations d’Adryelson et de Vitinho à Botafogo, le patron de l’OL, John Textor, s’est emporté contre le fair-play financier.
Revoilà John Textor. Alors que les supporters de l’OL attendaient une prise de parole de leur président en France, après une intersaison marquée par une balance négative de près de 110 millions d’euros, l’Américain s’est finalement manifesté depuis Rio de Janeiro. Avec une clôture du mercato brésilien le 2 septembre, soit trois jours après la fin du mercato hexagonal, le marché des transferts au Brésil a été animé jusqu’au bout. De quoi permettre à l’homme d’affaires de renforcer son autre club, Botafogo.
Le boss d’Eagle Football Group a d'ailleurs présenté, devant les médias locaux, les deux dernières recrues du club carioca : Vitinho, recruté en provenance de Burnley, et Adryelson, prêté... par l’Olympique Lyonnais, huit mois après son arrivée en provenance de Botafogo. Interrogé par FogãoNET, Textor a profité de cette vitrine pour critiquer vivement le fair-play financier.
Textor justifie ses agissements au Brésil
« Quand les gens disent qu’Eagle dépense beaucoup plus d’argent que Flamengo et Palmeiras, bien sûr que nous l’avons fait. Nous avons dû construire une équipe à partir de rien. Nous agissons conformément au fair-play financier, en dépensant 45 % de notre budget en salaires », a d’abord affirmé l’homme de 58 ans, restant dans un contexte local avant d’élargir son discours.
Não se assustem!!!
— Botafogo Hinchas (@botafogohinchas) September 4, 2024
John Textor manda recado às reclamações de fair play financeiro de outros clubes, disse que o Botafogo segue o fair play financeiro e que os adversários não precisam se assustar que o Botafogo veio para ficar. pic.twitter.com/PfTi1LiMoL
Pour le patron de l’OL, le fair-play financier est « une fraude »
« Le terme fair-play financier est une fraude, car il n’est pas assez juste », a ensuite fustigé celui qui cherche à racheter Everton en Angleterre. « Les équipes ne peuvent dépenser que 75 % de leurs revenus en salaires des joueurs. C’est une règle en Europe qui a été mise en place pour permettre aux grandes équipes, avec leurs grandes marques, comme Liverpool ou Manchester United, de dépenser plus d’argent. Ce n’est pas juste. Crystal Palace doit jouer contre Manchester United, qui est autorisé à dépenser plus pour les joueurs. Il n’y a pas de parité financière », a conclu John Textor, dénonçant ainsi le système en Europe.
Mon action favorite ? Un une-deux entre les bords de la Garonne et les potreros du Río de la Plata. Supporter du TéFéCé et socio d'Argentinos Juniors.