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OL : 300M€ de pertes, le terrible bilan lyonnais

John Textor, en conférence de presse (OL)
Publié le par Clément Vales Icon Sport

Mis à terre par l’OM (2-3) dimanche soir au Groupama Stadium, l’OL traverse un début de saison compliqué. Dans ses arcanes, le club rhodanien n’est pas non plus au mieux : Lyon mise sur des départs volontaires afin de réduire les pertes accumulées au cours des cinq dernières années, estimées à environ 300 millions d'euros.

Quatorzième de Ligue 1 après cinq journées, l’Olympique Lyonnais est loin de ses ambitions. Défaits à trois reprises depuis le début du championnat, Pierre Sage et ses hommes semblent avoir perdu la recette magique qui les avait enchantés durant les six premiers mois de 2024.

Alors que l’OL a préparé de la pire des manières son retour en Coupe d’Europe cette semaine, avec une préoccupante défaite contre l’OM (2-3), le microcosme lyonnais s’est réveillé ce lundi avec la gueule de bois. Et comme si cela ne suffisait pas, une autre nouvelle est venue jeter le trouble sur l’avenir du club.

OL : un plan de départs volontaires

D'après une source interne au club citée par l'AFP, l'OL envisage de supprimer 73 postes et de réaffecter une vingtaine d'employés, avec pour objectif de réduire ses effectifs à environ 500 salariés.

Face à des pertes financières importantes, le directeur général de l'OL, le directeur général Laurent Prud'homme, aurait présenté ce lundi un plan de restructuration aux employés, soulignant que le club avait enregistré plus de 300 millions d'euros de pertes en cinq ans. Un lourd bilan, en partie dû à l'absence de recettes liées à la Ligue des champions depuis plusieurs saisons, la dernière participation remontant à l'édition 2019-2020.

Un avenir toujours aussi flou

Cette décision s’inscrit dans la continuité de la vente de la LDLC Arena, rachetée par Jean-Michel Aulas, et de la section féminine de l’OL, désormais gérée par Michele Kang. Alors que la gestion façon John Textor suscite des interrogations et inquiète bon nombre d’observateurs — certains craignant même un scénario "à la Bordeaux" dans les années à venir — cette nouvelle réorganisation ne manquera pas de faire réagir.


Mon action favorite ? Un une-deux entre les bords de la Garonne et les potreros du Río de la Plata. Supporter du TéFéCé et socio d'Argentinos Juniors. 

Photo de Clément Vales