La cinglante réponse des agents de Bernat à Hoeness
MERCATO PSG - Critiqué publiquement par son ancien président Uli Hoeness, Juan Bernat lui a répondu par l'intermédiaire de ses représentants.
Vendredi, le président du conseil de surveillance du Bayern Munich a découpé publiquement Juan Bernat, l'accusant d'avoir failli coûter la qualification à son équipe face à Séville l'an dernier, avant de qualifier sa prestation de l'époque de "match de merde".
Une sortie surréaliste sachant que le pauvre Juan Bernat n'avait rien demandé à personne et qui visait surtout à tacler certains médias qui avaient critiqué la décision du club d'avoir laissé filer l'Espagnol cet été.
Quand Hoeness voulait prolonger Bernat
Dans des propos accordés à Goal et Spox, l'un des agents de Bernat, Vicente Fores, a répondu au dirigeant bavarois.
"Les déclarations de monsieur Hoeness sont très malheureuses. Juan Bernat s'est toujours senti à l'aise pendant ses quatre années au FC Bayern et a trouvé de nombreux amis dans le club et dans le vestiaire. Il n'a que des mots de gratitude pour ce grand club, a-t-il confié. Mais j'aimerais demander à Monsieur Hoeness ce qu’il pense en faisant de telles déclarations. Parce qu’il y a quelques mois, c’était lui qui voulait prolonger le contrat du joueur de cinq ans."
EXCLU GOAL - PSG, l'agent de Juan Bernat monte au créneau : "Hoeness voulait prolonger son contrat" https://t.co/7QDkp8hQ5i pic.twitter.com/TCVzb0htnu
— Goal France (@GoalFrance) 19 octobre 2018
José Tarraga, l'autre agent de Bernat, s'est lui aussi exprimé, dans les colonnes de Bild cette fois : "Je pense que les déclarations du président Hoeness sont malheureuses et ne font pas honneur à un président de grand club. Actuellement, Juan n'est plus au Bayern, il veut juste penser au PSG. Nous avons toujours pensé et pensons toujours que le Bayern est un grand club dans lequel tous les acteurs agissent de manière professionnelle."
Et Tarraga de rappeler enfin que "nous devons tous veiller - surtout le président Hoeness - à ce que lorsque nous parlons de footballeurs, nous le fassions avec respect. Je pense que c'est la moindre des choses." Bien dit.