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ASSE - MHSC : l’étonnante provoque d’Olivier Dall’Oglio à Montpellier

OLIVIER DALL'OGLIO (ASSE) 180524
Publié le par Jean Bodéré Icon Sport

Alors qu’Olivier Dall’Oglio s’apprête à retrouver Montpellier avec l’AS Saint-Étienne, le technicien est revenu sur son éviction il y a deux ans.

L’AS Saint-Étienne et Montpellier se défient ce week-end à l’occasion de la douzième journée de Ligue 1. Un choc entre deux équipes relégables en méforme qui pourrait permettre à l’une d’entre elles seulement de se donner un bol d’air frais au lendemain de la trêve internationale.

Actuellement trois points séparent l’ASSE, 16ème et barragiste, du MHSC 18ème et lanterne rouge. L’enjeu est donc de poids puisque Montpellier pourrait revenir à hauteur de Sainté alors que les Verts pourraient sortir de la zone rouge à l’issue du week-end.

Dall’Oglio dézingue Montpellier

Forcément, avec de tels enjeux, la rencontre s’annonce animée. Et cela est déjà le cas en amont de la rencontre puisque Olivier Dall’Oglio, qui a alerté sur le manque de cadre à l’ASSE, ne s’est pas privé pour envoyer une petite pique à son ancien employeur. Pour rappel, le stéphanois a officié pendant 52 rencontres à la tête du MHSC entre juin 2021 et octobre 2022.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il semble avoir une dent contre la direction montpelliéraine après ses déclarations en conférence de presse d’avant-match. « Au MHSC, on ne m’a pas laissé beaucoup de temps, alors qu’on n’était pas non plus en danger. Quand je suis parti, on était 11e. Je pense qu’aujourd’hui, ils seraient tous contents d’être à cette place » a-t-il notamment déclaré.

« J’aurais aimé rester un peu plus »

Le technicien a aussi tenu à clarifier les raisons de son échec à Montpellier. « On n’a pas eu trop le temps. Je pense que c’était une équipe qui était en transition. Quand on arrive, on perd Hilton, Gaëtan Laborde et Delort. L’équipe a plutôt bien fonctionné, mais perdait ces cadres de valeur ».

« Il fallait reconstruire et, quand on reconstruit, il y a toujours une période de fragilité. J’aurais aimé rester un peu plus pour rebâtir. C’était l’idée principale puisque j’avais signé trois joueurs. On s’est rapproché un peu plus du centre de formation avec un travail avec les jeunes qui avait commencé. »


Supporter de l'En Avant de Guingamp, le meilleur des clubs Bretons, je préfère rencontrer Yannis Salibur, Cristophe Kerbrat ou Jeremy Sorbon plutôt que Cristiano Ronaldo, Lionel Messi ou Sergio Ramos.

Photo de Jean Bodéré