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Vente FC Nantes : Waldemar Kita ne ferme pas la porte

Waldemar Kita, le président et propriétaire du FC Nantes
Publié le par Quentin Mallet Icon Sport

Dans une interview qu'il a accordée au journal L'Equipe, Waldemar Kita, le président-propriétaire du FC Nantes, n'a pas fermé la porte à une vente de son club.

Et si, dix-huit ans après son acquisition du FC Nantes, Waldemar Kita passait finalement la main ? C'est en tout cas ce que rêvent les supporters nantais depuis bien des années. Régulièrement cité dans des banderoles à l'effigie de son bilan peu apprécié, l'homme d'affaires franco-polonais maintient son cap à la tête du club des Jaune et Vert. Toutefois, des récentes rumeurs d'un rachat du club par un fonds d'investissement britannique géré par le père de Trent Alexander-Arnold (joueur de Liverpool, ndlr) ont obligé Kita à réagir.

Le FC Nantes bientôt vendu ? Waldemar Kita réagit

Au cours d'une récente entrevue accordée à L'Equipe, Waldemar Kita a logiquement été interrogé sur une potentielle vente du FC Nantes, sujet qui a dernièrement fait l'actualité du club. Pour le président-propriétaire des Canaris, la porte n'est pas totalement fermée, bien qu'il ne le dise pas ouvertement.

"Je l'ai toujours dit : dans les affaires, tout est à vendre et à acheter", commence-t-il. Avant de nuancer. "Aujourd'hui, j'ai une responsabilité morale, celle d'assumer quand ça ne va pas. L'épisode des droits télé a fait beaucoup de mal au football français. On parle d'un manque énorme de 500-600 M€. Il faut prendre conscience des problèmes que cela va engendrer." En revenant sur le fameux sujet des droits télé, Waldemar Kita pointe justement un poids majeur dans les finances.

Il conclut à ce propos. "Entre 35 et 40 M€ à remettre sur la saison, sinon on dépose le bilan. J'ai déjà réinvesti 10 M€ sur ces deux derniers mois. Le problème, c'est qu'on a mis tous les clubs devant le fait accompli." Quoi qu'il en soit, l'avenir du FC Nantes, qu'il se fasse avec ou sans lui, va devoir passer par son maintien sportif en Ligue 1 à l'issue de la saison au risque d'avoir beaucoup de mal à se relancer.


Supporter malheureux - et c'est un euphémisme - des Girondins de Bordeaux, je trompe mon désespoir en suivant d'autres parties du football mondial.

Photo de Quentin Mallet