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OL : Aulas critique la vente de Barcola

Jean-Michel Aulas 10 juin 2023
Publié le par Prudence Ahanogbe Icon Sport

L’ancien président de l’OL Jean-Michel Aulas a taclé le mercato des nouveaux propriétaires du club, notamment en ce qui concerne la vente des jeunes espoirs, dans l’émission Téléfoot ce dimanche.

Nouvelle salve de critiques contre John Textor, le nouveau boss américain de l’OL, et sa direction. Ce dimanche, dans un entretien livré par Grégoire Margotton dans l’émission dominicale Téléfoot, Jean-Michel Aulas a taclé la politique du mercato estival entourant les jeunes, en particulier les désormais ex-Lyonnais Castello Lukeba et Bradley Barcola.

Le premier a été vendu à Leipzig pour 30 millions d’euros avant que le second file au PSG dans les derniers instants du mercato (45 M€). « Quand je vois que Lukeba et maintenant Bradley (Barcola) s'en vont... Je ne m'attendais pas à ça ! Je n'aurais jamais vendu Barcola. Jamais ! », a tonné le septuagénaire de 74 ans.

Aulas pointe les fausses promesses des acquéreurs de l’OL

Avant cela, il avait dénoncé ce qui ressemble à de fausses promesses de la part des nouveaux investisseurs. « L'acquéreur avait demandé que je reste trois ans... Je n'imaginais pas que six mois après la nomination, on me révoque sans préavis dans une soirée cauchemardesque, a-t-il confié face caméra. C'est trente-six ans de ma vie comme président de l'OL. C'est probablement plus significatif que des gens qui arrivent. »

Puis de souffler le chaud et le froid sur sa volonté d’intervenir pour l’OL. « Je ne peux plus rien faire pour l'Olympique lyonnais. Et je ne veux plus rien faire. Je veux participer à adoucir la situation. Il n'y a aucune revanche », dit-il notamment avant de faire volte-face. « Je suis président d'honneur. Si on me le demande, j'interviendrai. Si on me demande de rester dans une chambre de bonne, je le ferai. Mais avec une plaie béante dans le cœur. Je pense encore pouvoir apporter », a-t-il affirmé plus tard.

De nouvelles piques qui ne devraient pas rester sans réponse de la part des nouveaux dirigeants, et donc prolonger la passe d’armes par médias interposés engagée depuis plusieurs semaines.