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La réponse cinglante de Carvajal à Vinicius

Carvajal répond à Vinicius
Publié le par Paul Bourret

Carvajal répond à Vinicius concernant le racisme en Espagne

La star brésilienne du Real Madrid, Vinicius Junior, a récemment fait des déclarations chocs concernant le racisme dans le football espagnol. Ses propos ont suscité de vives réactions, notamment de la part de son coéquipier Dani Carvajal.

Les propos polémiques de Vinicius

Vinicius, victime récurrente d'insultes racistes dans les stades espagnols, a dit que l'Espagne pourrait perdre l'organisation de la Coupe du monde 2030 si la situation ne s'améliorait pas. Il a déclaré : "Si en 2030 les choses n'évoluent pas, je pense que nous devrons changer le lieu (pour la Coupe du monde), parce que si le joueur ne se sent pas à l'aise et ne se sent pas en sécurité en jouant dans un pays où il peut subir le racisme, c'est un peu compliqué."

La réponse de Carvajal

Dani Carvajal,  a rapidement réagi à ces déclarations. Lors d'une conférence de presse, il a affirmé : "Il ne fait aucun doute que l'Espagne n'est pas un pays raciste. Depuis que je suis petit, j'ai grandi avec de nombreuses nationalités dans mon quartier, à Leganés." Carvajal a reconnu le problème du racisme dans les stades, mais a souligné que cela ne reflétait pas l'ensemble de la société espagnole.

Vinicius est devenu malgré lui un symbole de la lutte contre ce fléau. Le joueur brésilien a exprimé sa détermination à combattre le racisme, déclarant : "Je veux faire tout mon possible pour que les choses changent, parce qu'il y a beaucoup de gens en Espagne, la majorité même, qui ne sont pas racistes."

Le Real Madrid et la Liga espagnole ont pris des mesures pour lutter contre le racisme dans les stades. Carvajal a mentionné que "des protocoles sont en cours d'élaboration pour que les fous ne puissent pas revenir aux événements sportifs."


Supporter de l'Olympique lyonnais, en attente d'un titre depuis le 28 avril 2012. J'ai eu l'immense bonheur d'avoir pu voir jouer Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Maxwel Cornet.

Photo de Paul Bourret