Droits TV : Vincent Labrune refuse une offre à 400 M€

Après avoir proposé 500 M€, DAZN est revenu auprès de la Ligue avec une offre revue à la baisse de 400 M€, qui ne convient toujours pas à Vincent Labrune.
« Vincent Labrune a été tellement prétentieux, arrogant, sûr de lui, a traité tout le monde comme des minables. Aujourd’hui, ce qu’il lui arrive et ce qui arrive au football français ça n’est que de sa faute. Il est 100% responsable de la situation dans laquelle est le foot français aujourd’hui. » Voici les mots forts de Daniel Riolo à l'encontre de Vincent Labrune, président de la LFP ce mardi soir dans l’After Foot. L’éditorialiste lui reproche notamment sa gestion catastrophique du dossier des droits TV qui ont conduit la Ligue 1 dans une situation de flou total sans le moindre diffuseur à deux mois du début du championnat. Alors que l’homme fort du football français souhaite céder les droits pour un milliard d’euros, aujourd’hui la donne a changé et serait désormais divisée par deux.
DAZN a posé 400 M€
Si ce n’est plus. En effet, selon les informations de L’Équipe, Vincent Labrune aurait refusé une nouvelle offre venant de DAZN s’élevant à 400 millions d’euros. Pour rappel, la LFP avait déjà refusé une première offre à hauteur de 500 millions d’euros mais le service de streaming semble être déterminé à revoir ses offres à la baisse. Un coup dur pour la ligue qui ne peut plus compter sur le soutien de Canal+, selon Daniel Riolo, en raison du traitement désastreux de Vincent Labrune à leur égard. L’Équipe rapporte que le sauvetage de Bein Sports ou la création d’une chaîne propre à la Ligue semble aujourd’hui le plus plausible. Néanmoins, Vincent Labrune évoquait un tarif de 25€ pour cette potentielle chaîne qui ne garantit l’accès qu’à la Ligue 1, une somme bien trop élevée selon beaucoup de suiveurs du championnat.
Supporter de l'En Avant de Guingamp, le meilleur des clubs Bretons, je préfère rencontrer Yannis Salibur, Cristophe Kerbrat ou Jeremy Sorbon plutôt que Cristiano Ronaldo, Lionel Messi ou Sergio Ramos.
